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 Renaissance

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Anonymous
InvitéInvité

MessageSujet: Renaissance   Renaissance EmptyJeu 6 Juin - 7:59


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    Firenze, 1477.
    A-t-on déjà vu république plus accomplie, plus prestigieuse ? Après la peste noire qui a décimé un tiers de la population au siècle passé, elle a su renaître de ses cendres et croître en beauté. N'est-elle pas le berceau de l'Art ? Dante y a laissé son empreinte, ses peintres et ses architectes sont les plus talentueux d'Italie, cette Cité Idéale, loin du médiocre et du vulgaire, est réputée dans toute l'Europe et même au-delà.
    Et que dire de la Florentine ? D'une beauté exquise, charmante et pas plus coquette et farouche qu'il ne faut, elle est l'ornement le plus enivrant de la ville. Comment ne pas être comblé, lorsque l'on possède de surcroît un frère qui est, du plus loin qu'on s'en souvienne, votre complice et votre meilleur ami ?
    Dans ce climat serein, qui se douterait qu'une conjuration se prépare, menaçant La Signoria et les Medici ? Pour Ezio d'Avorio, les temps sont paisibles et exaltants. Oui, la vie est douce, à Firenze, pour un fils de famille…


Les d'Avorio, une lignée noble comme tant d'autres. C'est une famille réduite à un père et ses deux fils, la mère étant morte en couches en mettant au monde une petite fille qui n'a pas survécu, faits malheureusement assez fréquents à notre époque. Uberto d'Avorio, très affecté, n'a pas refait sa vie et a élevé seul, avec l'aide de sa gouvernante et des serviteurs de sa maisonnée, Livio et Ezio, les deux garçons sur lesquels il a reporté toute son affection. Des mariages ont été négociés dès leur plus jeune âge pour chacun d'eux comme c'est la coutume, mais l'un comme l'autre s'y est dérobé et le bon Uberto n'a pas trouvé l'autorité nécessaire pour les y contraindre.

Laissant les temps médiévaux derrière eux, les Florentins connaissent un essor auquel ne sont pas étrangers les banquiers, issus de riches familles nobles ou bourgeoises. Messer d'Avorio est l'un d'eux. Il dirige son établissement avec droiture et honnêteté et compte bien en laisser la charge, lorsqu'il sera assez vieux pour cesser ses activités, à Livio et Ezio qui, depuis quelque temps, travaillent avec leur père pour apprendre les subtilités du métier.
Mais, le banquier va rapidement s'en rendre compte, ils n'observent pas la même rigueur.
Autant le cadet est consciencieux et a soif d'apprendre, autant Livio n'a pas l'assiduité que son mentor attend de lui. Joueur impénitent, débauché et noceur, le folâtre jeune homme dont le charisme assure un succès certain auprès des damoiselles, vient à la banque une fois éveillé, c'est-à-dire très tard, et "s'égare" en chemin lorsque son père l'envoie chez l'un de ses clients.
Pire, depuis quelque temps, des sommes conséquentes disparaissent du coffre de la Banque…

Ezio, très attaché à son frère, couvre ses absences le plus souvent, mais commence à nourrir de sérieuses inquiétudes concernant ces vols, sachant que leur père a toute confiance en ses employés. Le cadet n'est certes pas un saint, il court le cotillon autant que son complice, mais il sait compartimenter sa vie et manifeste plus de sérieux dans son travail. Il a déjà tenté de parler à son aîné, mais s'est vite rendu compte que c'était peine perdue, Livio n'est pas intéressé et n'en fait qu'à sa tête. De plus, il semblerait que le jeune homme ait de mauvaises fréquentations et complote contre les Medici, mais Ezio, qui ne fait guère de politique, n'en est pas certain.



L'irréparable va se produire un soir, après la fermeture de la Banque. Uberto a sommé Livio de venir le trouver dans son bureau. Ezio, rendu inquiet par la décision que le banquier envisage de prendre, est resté dans l'établissement et attend le retour de son frère. La réunion se prolongeant, il se rapproche de l'antre du banquier et essaie d'écouter derrière la porte.
Il ne perçoit rien… jusqu'à ce que son père élève la voix :

"Je sais que c'est toi qui a dérobé cet argent, mon fils ! J'ai mené ma propre enquête, je t'ai tendu des pièges et tu t'es précipité dedans ! Je t'ordonne maintenant de quitter la banque immédiatement et de n'y plus revenir. Je ne te chasse pas de la maison et je continuerai d'assurer ton entretien, mais tu trouveras d'autres expédients pour gagner ta vie suivant tes besoins… J'avais espéré vous confier l'établissement familial à tous deux, mais je compte réétudier mon testament pour laisser Ezio comme seul héritier. Va maintenant !"

Ezio, blême et tendu, craignant que la résolution de son père n'affecte la bonne entente qui le lie à son frère, ébauche un mouvement pour s'éclipser pendant le silence qui suit, quand retentit un cri.
Mu par un sinistre pressentiment, il se ravise et ouvre la porte à la volée.


"Père… ! Livio ! Dio del cello, mais qu'as-tu fait ?!"


Transposé en plein cauchemar, il enregistre la scène, comme abasourdi. Livio, les doigts refermés sur la poignée d'une dague, contemple le corps d'Uberto étendu à ses pieds alors qu'une mare de sang commence à maculer le tapis.
Ezio se précipite alors que le coupable lâche sa dague, et tâte la veine jugulaire de son géniteur pour chercher avec espoir une maigre palpitation. Ne percevant rien, il applique son oreille sur le torse de son père et relève son visage décomposé vers ce frère qu'il ne connaît pas.


"Il… il est mort, je crois…"

Posément, le coupable murmure en dirigeant ses pas vers la fenêtre :

"- J'ai besoin de diriger la banque, capito ? Je suis l'aîné, il n'avait pas le droit de me délester de mon héritage..."


Et sans laisser un droit de réponse à Ezio, l'indigne ouvre en grand la croisée, se penche vers la rue et hurle à pleins poumons à l'attention des hommes qui font le guet devant la porte :

" Gardes ! Gardes ! A l'aide ! Il a tué mon père !"


¤
Administration
Ezio d'Avorio & Graziella dell'Arco

Nombre de lignes demandées
25 lignes complètes hors dialogues

Lien
http://renaissance-1477.forumactif.fr/
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